Du bois dont on fait les voitures !
Plus précisément celle qui unit la légende et le populaire. SCM Group, l’un des leaders européens dans le domaine des machines d’usinage du bois a permis à un ébéniste artiste de rendre hommage à la fameuse Fiat 500, en la parant de plus de 200 essences.
500 Kube – I feel wood : tel est le nom (parodiant une célèbre chanson du non moins fameux godfather of soul, James Brown) de cette Fiat 500 L de 1969 revisitée, pour honorer cette voiture symbole de la renaissance économique de l’Italie au cours de la 2ème moitié du XXe siècle. Présentée à l’entrée du salon Eurobois qui s’est tenu à Lyon Eurexpo du 6 au 9 février, elle montre une nouvelle fois les liens d’inspiration réciproque entre l’automobile et l’agencement sur mesure déjà abordé notamment dans notre article La SYMBIOZ de l’automobile et de l’habitat (cliquer ici).
En l’occurrence, cet hommage à l’automobile est entièrement assumé, voire revendiqué par l’un des principaux acteurs en amont de la filière de l’ameublement, SCM Group étant l’un des leaders européens dans le domaine des machines et prestation de services pour l'industrie de l'usinage du bois depuis 1952. Ainsi peut-on lire sur son site à propos de ce véhicule tout de bois vêtu : « En 1300, Roméo et Juliette tombent amoureux (dans le monde fantastique de William Shakespeare), en 1776, c’est la naissance des États-Unis d'Amérique, en 1865 la publication d'Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll et en 1957 le lancement de la nouvelle Fiat 500. Cette journée représente un véritable jalon dans l'histoire de notre pays, qui a émergé au lendemain de la seconde guerre mondiale grâce à ce que l'on appelle le miracle économique. La nouvelle 500 symbolise cette époque et reste encore aujourd'hui une icône contemporaine grâce au succès du nouveau modèle.
Fabriquée par Luciano Molinari, artiste et ébéniste sur des machines Minimax de SCM, cette automobile est recouverte de plus de 200 essences de bois, dans une composition faite de petits cubes de 32 mm. Pour une fois, l’essence est, non plus dans la voiture, mais à sa surface et elle est écologique !
Jérôme Alberola
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